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Délit de fuite
26 novembre 2009

Sodome Depterophile

Jesus Loves You While I'm turnin blue
He Gives me time to say "goodnight
Delighted to bless you" through misty thoughts
One look at us before leaving each other
From grey to blue
I m turnin.. Pleased to know
that everything is soon ended
I was Wishing you where somehow here again
But now I'm fine. Wishing you were somewhere else

Quand je crois penser à la mort, je ne distingue plus l'horizon, le ciel se fait terre, qui elle même n'est plus qu'un univers sans couleur et sans forme. Je sens la neige se poser sur ma réalité, la saupoudrer de sucre blanc, teindre ce qu'il est de gris froid et flou, avant de fondre et sombrer. Les ombres se sont allongées, le ciel a décru et puis il a disparu. Je rouvre les yeux et empoigne l'air afin de ne pas glisser dans ce trou blanc. Trou blanc, comme un trou noir, sans espace temps,et rien plus que poussière de vide. Comme c'était joli j'avais oublié que je pensais à la mort. Alors ma mort n'existe pas.
Il paraît que rêver de chutes de dents est l'allusion directe de notre inconscient (l'iceberg) quand à notre peur la plus profonde vis à vis de la mort et du temps qui passe. J'y crois pas. Pourquoi mon inconscient me parlerai en image si déjà ma conscience s'égare en fantasme et allégories? Puisque mourir ne m'est jamais arrivé personnellement, j'en ai pas la moindre idée. Une absence un peu prolongée, une fin, un début...

Sans prétendre quoique ce soit de tristesse ou autre complainte, dans le classement officiel des 10 choses dont je ne devrais pas parler, il y a toi et eux, bandes d'images, qui représentez tout ce qui pourrait donner le moindre sens à mon individu.
Si je parle encore de toi, tu n'auras plus de valeurs. Né dans mon esprit, ton plus bel avenir serais d'y rester. Je n'aime ni les gens, ni la flagornerie, et j'ai pas l'intention de te partager à qui que ce soit. C'est mal? Non, juste 'tant pis' pour moi, a dit ma grande sœur. Plus les jours passent et plus je ne sais plus que faire de toi. J'ai l'impression que ton avenir est plus important que le miens. Prêt à exploser. Ce n'est pas moi! Moi je n'aime pas attirer les regards, qui racolent souvent les ennuis comme les serpents sèment la discorde.
J'ai élevé des idéaux, pas plus haut que les coquelicots. Mais après? On ne les verra jamais que de mes yeux.

Le poids de tout devoirs, tout respect, tout engagement te réduit à néant. Je sais que tu dépéris mais je ne dis rien. Moi aussi, je suis lâche, et je suis aveugle s'il le faut. On m'a dis que j'étais lâche, et maintenant que je le sais, je ne puis qu'endosser cette responsabilité de plus. Le monde qui te torture à petit feu est celui qui fait de moi une grande personne. Ce n'est pas de moi que vient l'expression "grande personne". C'est d'eux. Quelle est la mesure de cette grandeur?  Ce n'est pas la taille (pourrait on dire que le président du pays dans lequel je vis et en qui je ne vois qu'une grande personne de trop est quelqu'un de "grand"?!). Certainement pas la pureté.Quelqu'un m'a raconté par expérience qu'en grandissant on perd ce qu'il nous restait d'illusions. Pourquoi le temps me ferait il ça à moi aussi? je ne lui ai rien fait... Je voudrais promettre que j'y parviendrais, temps ou pas temps, je survivrai propre de tout. Mais qui me suivra, si toi tu disparais? Je n'aurai pas même le temps de jurer que ce serait déjà un mensonge. Je me retrouverais menteuse, lâche et seule.
Tout ce qui est grand et gris et qui aimerais que je sois sensée. Censée. Censée faire quoi?
Je ne sais pas, du jour au lendemain, on me parle comme on parle à une enfant, puis on parle de responsabilités.
J'aime pas l'école. J'ai l'impression qu'elle s'applique à étrangler une à une toutes mes ambitions, le peu que j'avais d'ambitions. Et si ce n'étais que l'école, et pas ce qui se cache derrière elle...
Voyez comme le monde m'a rendu paranoïaque! La théorie du complot. Si c'est pas malheureux!

Si j'avais la certitude de pouvoir vivre je n'aurai pas à rêver de disparaitre.

Sans lâcheté, ni ressentiment, ni remords ni quoi que ce soit... De toute façon, l'école et ce qui s'ensuit viendra à bout de moi avant même que je n'ai l'idée d'une quelconque auto-suppression! Pas besoin de mourir, on m'oubliera déjà, à force de ne plus rien devenir. Et si c'est l'hiver qui me fait sûrement râler ces banalités, et bien faites que je partes, ce ne sera jamais trop tôt.
Où est ce que j'irai?
Je serais laide comme mon cours de sciences éco. (oui, je suis désolé, mais votre cours a beau être correct, il reste moche.)
J'aurai pour conscience l'inconscient collectif, alors je ne m'en rendrais plus compte, et finalement, je serais une morte vivante heureuse.)
Qu'est ce que je vais faire?








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